« Et si investir dans l’immobilier résidentiel pouvait être résilient, rentable et responsable ? »
En France, plus d’un million de logements manquent. Dans les grandes métropoles, la recherche d'un bien est un travail laborieux. Pourtant, les Français dépensent en moyenne près de 20% de leur pouvoir d'achat dans leur logement.
Les promoteurs peinent à répondre à cette demande : les mises en vente ont chuté de 30% par rapport au 1er trimestre 2021 si bien que le nombre de logements en vente est descendu en dessous de 80 000, indique la Fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI) dans son rapport du T1 2022. L’offre se fait rare et chère alors que la demande ne fait qu’augmenter et la pénurie va continuer de s’accélérer.
- Un investissement résilient
L’investissement dans l’immobilier résidentiel, encore balbutiant il y a quelques années, fait figure d’investissement résilient et d’avenir. Un investissement plébiscité par les investisseurs institutionnels qui ont investi plus de 3,1 milliards d’euros en immobilier résidentiel en France au 1er trimestre 2022, un niveau près de trois fois supérieur à la moyenne des cinq dernières années et constituant la deuxième meilleure performance de l’histoire selon l’étude JLL (T1 2022).
Si l’investissement est résilient par nature, la rentabilité du marché de l’immobilier résidentiel prime se fait désirer et ne représente que de 2% selon l’étude JLL. Alors comment rendre cet investissement résilient et potentiellement rentable ?
En remontant la chaîne, si acheter un produit fini est toujours plus cher qu’un produit que l’on crée, il en est de même pour l’immobilier. Prenons par exemple des actifs immobiliers des bureaux obsolètes qui souffrent de la crise sanitaire et de la mise en place du télétravail : les recycler en logements et tirer parti de la décote des bureaux obsolètes permettent d’offrir une performance potentiellement supérieure.
D’autant plus que les bureaux obsolètes représentent un gisement de valeur croissant. Avant crise, 2,5 millions de m² de bureaux étaient vacants en Ile-de-France, il y en a désormais plus de 4 millions. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter et cela concerne toutes les métropoles françaises.
- Un investissement responsable
Et s’il était possible de concilier à cette rentabilité de l’impact responsable ? La création de logements a engendré 70% de l’artificialisation des sols en France sur les dix dernières années. C’est pourquoi la loi climat et résilience est venue stopper la bétonisation, ne facilitant pas la création de logements.
En 2030, il faudra réduire l’artificialisation des sols de moitié et y mettre totalement fin en 2050. Ainsi, le recyclage d’immobilier tertiaire en logements devient, non plus une option, mais bien une norme. Cela permet à la fois de ne pas construire sur les terres naturelles ou agricoles et de renaturer les sols tout en étant vertueux.
L’investissement dans l’immobilier résidentiel issu du recyclage urbain apporte de la résilience, de l’impact et potentiellement de la performance. Ces investissements historiquement réservés à quelques investisseurs institutionnels sont aujourd’hui ouverts au grand public.
Au-delà des avantages pour la population française qui bénéficie de logements, les investisseurs y trouvent aussi leur compte dans un contexte de marché volatile.
Source : Argent Boursier
Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 26/10/22
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