Source : site Lacroix
Selon les derniers chiffres des transactions recensés par les notaires, les prix de l’immobilier ancien continuent à progresser, notamment en province. Le nombre de transaction affiche en revanche un très léger recul.
Sur un an, les prix de l’immobilier ancien ont grimpé de plus de 8 % en province, mais de seulement un peu plus de 2 % en Île-de-France.
La hausse des prix de l’immobilier ancien a ralenti au deuxième trimestre 2022, selon l’indice Notaires-Insee publié mardi 6 septembre. Entre début avril et fin juin, les prix ont progressé de 1,3 %, alors qu’ils avaient grimpé de 1,7 % sur chacun des deux trimestres précédents.
En un an, la hausse atteint 6,8 % (contre 7,3 % au premier trimestre). La progression est plus forte du côté des maisons (8,4 % sur un an), plus modérée pour les appartements (4,5 %), confirmant une tendance à l’œuvre depuis le début de la crise sanitaire. De même, la distinction entre l’Île-de-France et le reste du pays se poursuit. Les prix ont aussi grimpé de 8,6 % en province, contre seulement 2,2 en Île-de-France.
Les prix s’assagissent toujours à mesure que l’on s’éloigne de Paris. Pour le marché des appartements, la hausse atteint 4,5 % en un an sur la France entière. Elle n’est plus que de 4,1 % dans la grande banlieue de la capitale. La progression fléchit à 1,2 % en petite couronne. Et les prix dans la capitale sont toujours orientés à la baisse, avec – 0,8 % sur les douze derniers mois.
C’est toutefois du côté du marché des maisons individuelles que la hausse est la plus forte. Là encore, les confinements et la crise sanitaire ont visiblement dopé les prix, surtout en province où la hausse atteint 9 % contre 5,4 % seulement en Île-de-France. Ainsi, note l’Insee, « depuis de début de 2021, le prix des maisons en province augmente plus fortement que ceux des appartements, alors que c’était l’inverse en 2019 et 2020 ».
Stabilité des transactions
L’indice des notaires, basé sur les ventes définitivement conclues, a traditionnellement quelques mois de retard sur les tendances du marché. Les effets de la flambée des prix de l’énergie, de l’inflation galopante et de la restriction de l’accès au crédit ne s’y reflètent donc pas pleinement.
Si les prix progressent toujours au niveau national, le nombre de ventes en revanche « décroît légèrement », note l’Insee qui compte avec 1 157 000 transactions sur les douze derniers mois (soit 19 000 de moins qu’au trimestre précédent). Le niveau des ventes par rapport au nombre de logement existant demeure toutefois très fort et « dépasse depuis 2019 le niveau observé au début des années 2000 » souligne l’Insee.
Source : Lacroix
Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 09/09/22