Les mushers font face à un problème de taille cette année : la neige. Ils devront donc être particulièrement soigneux au moment d’enduire de fart les patins de leur traîneau avant chaque étape.
Philippe Desmurger est catégorique : « Le fartage est primordial. » Et il le sera encore plus avec les caprices actuels de l’enneigement.
Le fart, c’est la cire que les mushers, tout comme les skieurs de fond notamment, appliquent avant chaque étape sur les semelles des patins de leur traîneau. Bien appliqué et choisi en fonction de la neige, de la météo et de la longueur de l’épreuve, « le fart permet de gagner plusieurs minutes sur le chrono d’arrivée », affirme Philippe Desmurger, 49 ans et engagé sur la course principale catégorie open (6 à 10 chiens au départ).
Un geste de précision
« C’est donc le même principe que pour le ski de fond », explique le sextuple champion Rémy Coste. « Il y a des farts pour les températures allant de 0 à -10 °C, puis de -4 à +4, ou encore de 0 à +10 », complète Philippe Desmurger. Mais choisir la bonne cire ne suffit pas. Il faut aussi bien l’appliquer.
Brossage, raclage, application au fer, refroidissement, puis de nouveau raclage pour éliminer l’excédent, le geste doit toujours être précis et continu, sous peine de « perdre plusieurs minutes à l’arrivée », prévient le musher n° 11. « La moindre irrégularité ou bosse sous la semelle et il faut recommencer. »
Source : Le Dauphiné
Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 09/01/23
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