Le Palais aura manqué à beaucoup de personnes depuis ces derniers mois. Heureusement, sa réouverture est prévue début juillet.
Fermé depuis le 17 mars, l’établissement n’est pas pour autant en sommeil. Il en profite pour procéder à de petits travaux de réparation et de maintenance. Sans oublier la mise en place du protocole sanitaire pour accueillir, le temps venu, les clients.
« Nous voyons enfin le bout du tunnel et nous nous y préparons activement » lance d’emblée Renaud Vié, directeur du palais.
« Tous les matins, les agents, par petits groupes et en alternance sont venus au palais pour assurer la maintenance » poursuit le directeur, qui était à mi-temps en télétravail et sur place pour coordonner les équipes et le travail à faire. « Il fallait aussi mettre en sommeil certains espaces pour diminuer la consommation de matières premières (eau, électricité, gaz…). Il a fallu trouver un juste milieu entre l’arrêt des activités et la possibilité que le bâtiment puisse se relancer le mieux possible ».
Du coup, les pompes des piscines ont été arrêtées et les bassins vidangés, comme il est préconisé une fois par an dans ce type d’établissement. Mais il fallait aussi maintenir la ventilation de l’espace aquatique pour que l’humidité n’abîme pas trop les structures D’autre part, les groupes produisant le froid pour créer la patinoire ont été stoppés.
La période a aussi été propice à des interventions d’entreprises pour assurer la maintenance de certains appareils comme les ascenseurs, mais aussi vérifier la protection incendie, procéder à des nettoyages ou faire des remises à neuf.
Les employés prêts pour la réouverture
Mais tous savaient qu’il fallait également préparer la réouverture. « Nous avons anticipé pour être opérationnels afin de pouvoir à nouveau accueillir la clientèle » souligne Renaud Vié. L’ensemble des techniciens du palais a travaillé dans ce sens. « Nous avons mis en place une organisation avec les agents pour contrôler le bon déroulement du retour du public ».
Le palais sera donc ouvert progressivement pour observer et tester les circulations et les protocoles mis en place. « Il y a un horizon positif pour Megève, pour les habitants et les vacanciers, les agents qui ont œuvré pour cette réouverture », conclut le directeur du palais.
Le coût engendré par la réouverture est minime au regard du budget du palais. « Les recettes perdues de mars, avril et mai ont une incidence réelle. Mais elle est en partie compensée par des encaissements tardifs et par des dépenses en moins notamment grâce à la baisse de consommation des fluides ».
Source : Le Dauphiné Libérée
Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 10/06/20