Le conseil municipal s’est réuni pour évoquer la relance de la pratique du tennis à Megève. Les élus ont adopté le recours au secteur privé pour en assurer la pérennité.
Au cours de la séance mensuelle du conseil municipal, l’assemblée a adopté le projet de recours à la délégation de service public pour la gestion et l’exploitation de l’activité “tennis”. « Il est nécessaire de conserver cette activité sur la commune », soulignait Christophe Bougault-Grosset, adjoint délégué au palais. Or, dans l’hypothèse où la majorité poursuivrait son projet d’inverser la salle des congrès avec le gymnase, les tennis couverts seraient amenés à disparaître.
« L’investissement sera réalisé par un professionnel qui aura l’expérience et les compétences pour créer et gérer un stade de tennis dont une partie serait couverte », ajoutait l’adjoint. La concession couvrirait les tennis découverts, les tennis et padels couverts et un nouveau club house à construire, car le chalet de la Plaine n’entre pas dans le contrat. Elle aura une durée de 15 ans afin de permettre au futur concessionnaire d’amortir les investissements estimés à 2,7 M € HT.
« La pratique du tennis est en perte de vitesse »
De son côté, il versera à la commune 1 % du chiffre d’affaires hors taxe et une redevance annuelle d’occupation du domaine public correspondant à 25 000 € HT. Les périodes d’ouverture devront être optimisées (à l’année pour les tennis couverts et le club house ; du 16 avril au 15 novembre pour les cours extérieurs).
Par ailleurs, la collectivité souhaite se réserver des périodes d’utilisation pour les besoins de la vie locale. « La fédération est favorable à ce projet car la pratique du tennis est en perte de vitesse », complétait encore Christophe Bougault-Grosset. Certains élus s’inquiétaient de la possibilité qu’aucun candidat ne se présente et de la pérennité de l’activité sur le territoire.
« Nous avons un plan de programmation et d’investissement à respecter, indiquait Frédéric Goujat, adjoint aux finances. L’exploitation du palais est en phase d’amélioration, par conséquent nous ne pouvons pas ajouter une activité supplémentaire qui générerait un coût de fonctionnement important. Par ailleurs, le futur concessionnaire pourra avoir une exploitation commerciale des tennis. »
Les élus se réservent l’opportunité de revoir le cahier des charges au cas où aucun candidat ne répondrait.
Source : le Dauphiné
Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 09/04/19