La densification a été réduite une fois de plus dans certains secteurs tels que le centre-ville et la périphérie, notamment le long de la RD 1212, avec une exigence de préserver 20 % d'espaces verts sur chaque parcelle. La 3e réunion publique, tenue le jeudi 14 décembre dans le cadre de la révision du plan local d'urbanisme (PLU), a été l'occasion pour Jérémy Peruzzo du cabinet Espaces et mutations, responsable de la révision du PLU, d'apporter des clarifications sur le règlement écrit et de zonage, les orientations d'aménagement programmé (OAP) et les ajustements du Plan d'aménagement et de développement durable (PADD).
Globalement, la densification a été réduite dans des zones spécifiques, telles que le centre-ville de Megève et ses environs, en particulier le long de la RD 1212, avec une exigence de conserver 20 % d'espaces verts sur l'emprise de chaque parcelle. Les proportions d'espaces verts et les taux du coefficient d'emprise au sol ont également été recalibrés dans certaines zones. Certains secteurs ont été reclassés en UH3 pour limiter davantage la constructibilité, notamment au mont d'Arbois, le long des torrents du Planay et du Glapet, au Villard, etc.
Les mesures de protection de l'environnement ont été renforcées dans les espaces agricoles afin de préserver les ouvertures paysagères, la continuité écologique, les zones humides et leurs abords, etc.
La hauteur des constructions serait désormais limitée à 9 mètres. Les documents ont été ajustés pour permettre la réalisation d'une nouvelle maison de retraite ou de la future caserne des pompiers, tout en prenant en compte la qualité architecturale des projets d'intérêt général. Les critères de mixité sociale pour les programmes de logements réalisés dans le cadre d'une OAP ont été précisés, exigeant qu'au moins 35 % de la surface de plancher soit dédiée au locatif ou à l'accession à la propriété, avec des appartements de type T3 au minimum. Un projet pourrait ainsi émerger dans l'ancien bâtiment de l'entreprise Gaubicher, intégrant des commerces et des logements pour les travailleurs saisonniers.
En ce qui concerne la démolition/reconstruction, une approche encouragée par la municipalité, les règles de retrait et de hauteur pourraient être ajustées, tout en respectant le zonage et le règlement du PLU. La hauteur maximale des constructions serait ainsi plafonnée à 9 mètres. Les restaurants d'altitude existants pourraient envisager une extension grâce à la mise en place d'un Stecal (secteur d'extension à capacité limitée), représentant moins de 20 % de la surface existante.
Des directives ont également été établies pour encadrer les terrasses, qu'elles soient fermées ou non, des bars et restaurants de la ville. L'objectif est de réguler ce phénomène en considérant le retrait, l'aspect extérieur, le caractère saisonnier et démontable de la structure. Enfin, le futur PLU englobera 365 bâtiments patrimoniaux, définissant des règles spécifiques pour chaque type d'édifice et le traitement des abords.
Source : le Dauphiné libéré
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Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 11/01/24