Froid, pluie et ennui, un trio de clichés qui freinait l’attrait des massifs montagneux de France métropolitaine, lors des vacances de juillet et d’août. Une réalité de moins en moins valable, les années passant. Avec sa météo au beau fixe, sa fraîcheur des cimes et son dépaysement garanti, le tiercé de synonymes arrivé en tête est bien différent. La montagne l’été ne cesse de gagner en attractivité et on vous explique pourquoi vous auriez tort de ne pas venir en profiter.
1. Faire plaisir à son porte-monnaie
Selon les chiffres de fin juin 2022 d’une étude de PAPVacances.fr (Particulier à Particulier), les prix moyens des locations estivales à la semaine s’élèvent à 667 euros pour un appartement à la mer, contre 497 euros à la montagne. Pour la location d’une maison, le prix moyen dans les massifs se chiffre à 1 076 euros la semaine, contre 1 469 euros en bord de mer… Soit une économie de 400 euros, qui pourra être mise de côté, ou dépensée en restaurants, activités sportives, sorties culturelles, etc. Avec une inflation en France qui continue sa progression - 5,8 % sur un an au mois de juin selon l’estimation de l’Insee - l’économie de quelques centaines d’euros chez des ménages modestes et de classes moyennes constitue une perspective intéressante.
2. Votre allié numéro 1 pour déconnecter du boulot
On ne va pas se mentir, qui dit vacances à la plage, dit (très) souvent garder son téléphone portable à portée de main, vu qu’il n’y a pas grand-chose à faire sur sa serviette. La tentation de regarder ses notifications, ses réseaux sociaux, les informations, dominera très vite les volontés les plus farouches. Dès la première demi-heure sur le sable, vos bonnes résolutions à la déconnexion se seront évanouies. Alors qu’à la montagne, sac à dos en rando, vous ne cesserez de vous étonner de la place disproportionnée qu’a pris votre vie numérique. De toute façon du réseau, vous n’en aurez pas partout.
3. Manger gras sans culpabiliser…
Parce qu’en altitude on se dépense (généralement) plus qu’à la mer : marche, vélo, kayak, nos abus de l’été peuvent vite se consumer en calories dépensées. Aucun scrupule à avaler une tartiflette, une reblochonade, une pizza napolitaine et autres burratas. Avec le rosé, il faudra bien cela pour se remettre de nos six heures de marche à crapahuter en Vanoise.
4. Au revoir moustiques et acariens
Le grand classique des vacances en Provence : le passage en pharmacie pour acheter le gel “Apaisyl”, et ainsi soulager nos boutons de moustiques infectés à force de démangeaisons. Des stigmates du festin que vous avez offert à la dizaine de moustiques femelles qui auront tout le loisir de pouvoir pondre leurs descendances. Bonne nouvelle en montagne, même s’il est toujours possible d’en rencontrer, les moustiques se révèlent beaucoup moins nombreux, et passés une certaine altitude, relativement rares. Quant aux acariens, l’altitude reste un remède radical, puisque ces petites araignées microscopiques ont la bonté de s’évanouir, et même de disparaître, dès 1 500 mètres d’altitude.
5. Des canicules adoucies
Dans les vallées, les vagues de chaleur se vivent moins durement. À la station Météo France de Bourg-Saint-Maurice, à 865 mètres d’altitude, le thermomètre n’a pour l’instant jamais dépassé les 38 degrés à l’ombre, et ce record date de 1983. Jeudi 21 juillet, par exemple, le thermomètre affiche même 22 °C aux stations des Arcs et des Saisies, entre 1 200 et 1 600 mètres, contre 31 degrés à Bourg-Saint-Maurice. En moyenne montagne, dès 1 200 mètres, les maxima n’atteignent que très rarement les 25 degrés. Un gain en matière de bien-être thermique qui a son importance.
6. On ne se marche pas sur les pieds
Enfin, a contrario du royaume des serviettes étalées, il y a très peu de chances de se sentir étouffé par la foule dans les massifs. Les espaces des possibles sont immenses, on y risque plus de poser malencontreusement le pied dans une bouse de vache que sur le rectangle de tissu de son voisin, à mille lieues de La Côte d'Azur. Enfin, et surtout, des vacances à la montagne on s’en souvient. Parce qu’après tout, conserver des souvenirs, c’est peut-être ce qu’il y a de plus important.
Source: Le Dauphiné
Date de mise à jour : 06/11/24
Date de création : 01/08/22